Loyers plus rentables pour les propriétaires, moins chers pour les locataires, charges partagées, surfaces plus grandes, temps d’inoccupation nul, facilité à louer des grandes surfaces… Véritable mode de vie, souvent affublé à tort de clichés, la colocation présente de sérieux avantages, notamment d’ordre financier. Faisons le point sur ces avantages.
La surface d’abord. Certes, 10 m² ce n’est pas énorme pour une chambre payée 500 € par mois. Mais associez à cela une cuisine de 8 m², une salle de bain de 9 m², un salon de 25 m², un balcon, une cave, et vous obtiendrez une surface équivalente à celle d’un T3… Côté dépenses, les chiffres ne mentent pas, en France, le loyer moyen dans les locations traditionnelles atteint 614 €, alors qu’il n’est que de 450 € en colocation. Soit près de 30 % d’économie potentielle. En parlant d’économies, entre colocataires, on partage tout, et cela ne se limite pas aux seules factures. Les équipements sont eux aussi mutualisés : frigo, aspirateur, télévision, ustensiles de cuisine, mobilier, etc. Inutile d’acheter en triple ou quadruple.
Si les avantages pour les locataires sont nombreux, les propriétaires aussi y gagnent. En effet, en cumulant les loyers de plusieurs colocataires, on peut obtenir bien plus qu’en louant à une seule personne ou même à une famille.
Comme le souligne Sébastien Champion, Fondateur Associé de Colocatère : « Pour un appartement de 5 chambres coûtant 350 000 €, on peut obtenir un loyer net de charges, de frais et d'impôts de 400 € par chambre, soit 2 000 € par mois. Cela représente tout de même une rentabilité nette de 7 %. Les appartements ou maisons de 6 chambres et plus permettent de réaliser jusqu’à 10 % de rentabilité dans les mêmes conditions. En comparaison, une location classique ne génère que 3 à 4 %. »
En termes de vacance locative, la colocation assure généralement une occupation complète de l’appartement. En effet, lorsque votre locataire vous quitte, il peut se passer plusieurs mois avant que son remplaçant ne s’installe, soit autant de loyers perdus. En revanche, lorsqu’un colocataire libère sa chambre, ce sont bien souvent les autres occupants qui se chargent d’en retrouver un. De plus, leurs loyers continuent d’être versés.
Enfin, on sait que les propriétaires éprouvent parfois des difficultés à louer leur bien. Studios et 2-pièces s’arrachent, mais dénicher un locataire capable d’assumer seul un appartement de 150 m² n’est pas chose simple. Alors que trouver 4 ou 5 colocs pour le partager et occuper chacun une chambre est bien plus facile
Sources : Directgestion
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